• Vidéo Désirella avec Marie Piemontese & Vincent Thomasset : PAL, 3 CCD, format 4:3, DVD, auto-playt. Édition de 10.
  • Tirages photographiques abstraits Particules, C-Print, 52,5x50 cm. Édition de 7.
  • Tirages photographiques Paysages, C-print, 92x126 cm. Édition de 5.
  • Tirages photographiques Paysages, C-print, 60x80 cm. Édition de 7.

Ce que nous voyons et ce que nous savons ne se mélangent-ils pas inéluctablement dans notre perception du monde environnant, modifiant ainsi le décor ?
Sur cette question, la série met en scène une traversée de la ville vers la forêt comme un prétexte. Le jardin de Versailles fait figure de paysage philosophique idéal unissant son architecture paisible aux combats inquiétants de ses statues. L’enjeu du désir est d’intégrer la peur qui l’accompagne.
L’installation convie le visiteur au centre d’un dispositif : paysages, en photographie et en vidéo, et un mur de sphères abstraites, d’une matière mystérieuse et translucide, leur fait écho. La série signe deux innovations : d’une part, utiliser les pixels de l’image pour créer des images abstraites à partir de la matière photographique elle-même. Ces effets d’agrandissement et leur inclusion sur un fond blanc immaculé est rendu possible par la technologie numérique alors naissante (nous sommes alors en 2004, ndlr).

La géométrie cinétique des corps se déplaçant dans l'espace péri-urbain forme un traveling. La promenade entre Paris et la forêt de Ville-d’Avray, est représentée comme une suite de paysages du quotidien. Par contraste, les cercles abstraits forment un flux libre et autonome, multidirectionnel et énigmatique.
A propos de Désirella Christine Macel écrit :


« Jouir de la beauté
L’allée d’un bois, la sculpture d’une femme dans son élan, un couple enlacé. Le décor semble dressé pour les « Égarements du cœur et de l’esprit ». La photographie exalte la beauté sublime de jardins d’agrément, coulisses d’une sensualité à fleur de pellicule.
Des cercles colorés surgissent ça et là dans l’image, comme une prolifération abstraite et inopinée, se chamaillant dans les branches, courant à la surface des sculptures. D’autres continuent leur course sur des fonds d’un blanc immaculé, à la brillance jouissive. Ces sphères acidulées, telles des pixels d’un film imaginaire, semblent venir d’un monde virtuel. Et pour cause, Ralph Samuel Grossmann utilise de façon originale et nouvelle les ressources de la photographie numérique, pour créer, non pas l’image attendue des acteurs de ce scénario, mais des tableaux abstraits et haptiques...»
(Communiqué de presse de la Galerie Maisonneuve, Paris septembre 2005)

Cliquez sur les vignettes pour voir les photographies en grand format

La série a été exposée :

  • Nuit Blanche de la ville de Paris, au Musée Cognacq-Jay  (sous le titre Parcours / Présence) : Projection vidéo  sur grand écran, en programme avec la performance chorégraphique, Plugs, de Vincent Thomasset - 2009
  • Parcours Parisien de la Photographie, Galerie Xavier Nicolas, Paris - 2008
  • Liste 06 – Art Fair Basel, (Suisse) : Installation avec moniteur TV, Photographies grand format abstraites et paysages (série complète) - 2006
  • Galerie Maisonneuve,Paris : Installation avec moniteur TV, Photographies grand format abstraites et huit photographies paysages - 2005