Dix modélisations abstraites, C-Print, format 64x100cm, Edition de 5.
Cinq photographies, C-Print, format 60x80cm ou 80x60cm, Edition de 8.
Une photographie, C-Print, format 50x70cm, Edition de 25.
Une sculpture, bronze, bois et verre, format 40x60x25cm, Edition de 8 (Fonderie Landowski, Paris).
Dix dessins, format 50x65cm, Pièces uniques.

Le flux de l'eau est naturellement ininterrompu. L'eau douce se déverse sur les côtes terrestres vers l'eau saline; de l'océan, en s'évaporant l'eau saline, nourrit le cycle des nuages formant ainsi la pluie d'eau douce. Eau saline et eau douce ne forme qu'une seule et unique nappe d'eau qui unit mers et rivières. Des modélisations imaginaires de différents flux aquatiques évoquent cette unité. Ils sont générés par ordinateur et se présentent à nous comme des cartes abstraites ressemblant à d'immobiles dessins de pierre veinées.
Le flux de la sève, comme celui du sang sont des flux eux aussi nécessairement préservés des coupures.
Des hommes portant des fleurs coupées sont photographiés instillant une étrange cohabitation avec les modélisations abstraites.
C'est le territoire de Rivière Innocence. L'homme agit par la coupure, la transformation nécessaire et souvent brutale de la nature qui l'entoure.
Son impact est ainsi montré de manière très distancié, sous forme de relevés de son observation scientifique du monde, et sous forme de son action immédiate et tangible, de son apparent jeu de séduction envers la nature. La beauté que la série met en avant est ainsi troublante.
Envoûtante mais révélant pourtant crûment le corps dans une description frontale.
Le territoire de Rivière Innocence est celui d'une interrogation: comment harmoniser deux forces dont l'une fonctionne nécessairement sur l'objectivation et la capture (l'humanité) et l'autre sur le flux et l'invasion (la nature)?

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Cette série à été présentée par la  Galerie Maisonneuve :